Résumé de l'histoire:On peut avoir un caractère de chien, un sens de la répartie assassin,
mais rester, même malgré soi, un mec bien. Hugh Laurie, formidable
interprète du Dr. House, a largement su le prouver sur le petit écran,
il récidive avec ce thriller palpitant dont le héros, Thomas Lang est un
ancien militaire d'élite qui, hormis sa Kawasaki ZZR1100, n'a pas grand
chose à perdre. Aussi, lorsqu'on lui propose 100 000 dollars pour tuer
Mr. Woolf, un riche homme d'affaire londonien, Thomas ne se contente pas
de refuser poliment, mais pousse l'indécence jusqu'à essayer de
prévenir la future victime du complot qui se trame contre lui. Une bonne
intention ? L'enfer en est pavé.
Mon avis:Je
tiens à dire pour commencer, qu'il ne faut pas vraiment prendre ce
livre au sérieux car il est bourré d'humour anglais. Sans cet humour
d'ailleurs, je crois bien que l'histoire serait une véritable horreur à
lire.
J'appréhendais énormément cette lecture car j'ai eu de nombreux retours négatifs sur ce livre.
Dès
le début du livre, j'ai été complètement déroutée. L'histoire commence
dans une maison inconnue avec deux inconnus (dont un qui est le
personnage principal) qui se battent. On ne sait rien sur le physique du
personnage principal, ce qui fait que je me suis demandée dans quoi je
m'étais lancée. Maintenant, je me rends compte que le début m'a
énormément plu.
Après ses 25 premières pages un peu difficiles
sur le coup, je suis entrée dans l'histoire avec plaisir. J'ai adoré
l'humour (mais je m'y attendais car j'aime beaucoup l'humour du docteur
house).
Le livre à tout de même deux gros défauts majeurs à mon goût:
-il
y a des incohérences parfois (par exemple, quand Thomas Lang reçoit une
balle dans l'épaule. Le lendemain, il va mieux et on n'en entend plus
parler)
-aux alentours de la page 300, l'histoire devient énorme car
notre bon vieux Thomas doit lutter contre tout un groupe de personnes
bien placés, qui tirent les ficelles sur tout ce qu'elles veulent.
Voici un petit passage qui m'a bien fait sourire:
"Elle m'a embrassé.Elle m'a embrassé.Je
veux dire que j'étais là, les lèvres ourlées, le cerveau un peu aussi,
et qu'elle s'est avancée vers moi pour me fourrer sa langue dans la
bouche. J'ai cru d'abord qu'elle avait trébuché sur une latte de
plancher et qu'elle avait tiré la langue par réflexe-mais ça paraissait
improbable et, de plus, en retrouvant son équilibre, ne l'aurait-elle
pas rétractée, cette langue ?"